ÉDITORIAL. Alors que ses dirigeants ne cessent de mettre en avant la nécessité de valoriser le travail, la France est redevenue, comme au XIXᵉ siècle, une société d’héritiers. Ne pas tenter d’y remédier en repensant la fiscalité, au moment où le pays doit trouver de nouvelles économies, ne ferait qu’aggraver le sourd malaise qui sévit déjà.
Au début des années 1970, la fortune héritée représentait, en France, 35 % du patrimoine national, elle en pèse aujourd’hui 60 %.
Et alors ? Ça veut juste dire qu’il y avait eu une forte croissance dans les années 50-60-70, et qu’il n’y en a quasiment plus aujourd’hui. Le patrimoine national est constitué de ce qui est déjà là (ce qui est hérité), moins ce qui est perdu/dévalué, plus ce qui est créé/évalué (via la production de richesses, et donc la croissance si cette prod augmente). Dans une société stable sans croissance, on s’approcherait encore plus des 100%.
Tous ces articles, ces tribunes qui sortent en ce moment font un gloubi-boulga entre des trucs macros et des trucs individuels, des flux et des stocks, en sautant en permanence de l’un à l’autre pour créer la confusion, et en mettant en lumière des cas particuliers qui n’ont globalement que peu d’intérêt quant à la marche de l’économie et de la société.
Et alors ? Ça veut juste dire qu’il y avait eu une forte croissance dans les années 50-60-70, et qu’il n’y en a quasiment plus aujourd’hui. Le patrimoine national est constitué de ce qui est déjà là (ce qui est hérité), moins ce qui est perdu/dévalué, plus ce qui est créé/évalué (via la production de richesses, et donc la croissance si cette prod augmente). Dans une société stable sans croissance, on s’approcherait encore plus des 100%.
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